Folie non meurtrière
On a essayé de m’aliéner, tous les jours,
en silence, je regroupe ma folie, seul et
pendant le rêve d’être bien vu par mon bel amour,
on a voulu me saigner à blanc, déchiré…
ma tête a voulu comprendre sainement,
mais maladif, mais neurones explosent et brûlent ;
mon corps en entier se ressent et boit le sang
d’une usine qui est mon foie et le sexe encule
le reste d’une chair frelatée, sentant l’ozone,
et des hommes, des femmes, ma société ne donne pas
de chance à mes espoirs qui rendent aphone
ma vie, pleurant sur son esprit et ses fausses lois
je me vois partir dans un songe qui dérange
et je veux que l’on range ce qui me ronge
une incertitude, un doute de soi, un mélange
de vérité à soi, une méfiance de l’âme s’allonge
En ce monde, en ce corps, ma vie n’est qu’à mon âme,
je persiste à vouloir mourir dignement, sans arme
et mon angoisse ferme les yeux de ma plénitude
pourtant au loin, vers moi, surmoi, je vois une mort rude.
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