Quand tout arrive !
C’est si facile d’écrire, j’ai appris à aligner des lettres pour faire des mots dans un endroit où l’on regroupe des innocents parfois sauvages, parfois calmes, parfois perturbés.
Une seule personne au début enseigne puis ils se multiplient parce que le savoir ne peut être concentré. Moi, j’étais perturbé par cela, par le groupe, la multiplicité des enseignements, par l’impossibilité à unir le savoir. Malgré tout, quelques bribes de l’éducation sont parvenues jusqu’à moi ; par peur je ne me rencontrai de rien de ce qui m’arrivait. Mais les choses sont ainsi faites, par l’insistance et répétition, il reste de ce que l’on appelle la transmission du savoir des traces. Ainsi, par imagination ou curiosité intérieure (métaphysique, philosophie sans maître, mélancolie cruelle), écrire devenait facile. Mais par une incompréhension inexpliquée, un mal profond s’était installé…
peut-être, la multiplicité et le groupe m’était étranger, ou/et le quotidien, la flèche du temps était devenue ma maladie, bref plus rien ne m’intéressait. Je ne faisais qu’attendre une réponse sans question. Les bribes de ce petit texte et cet aveu de ma torpeur encore aujourd’hui présente et qui s’intensifie sont du aux bribes de l’éducation.
Je crois que les animaux font pareil. Est-ce que certains ont la même vie que moi. En tout cas, on ne leur incombe pas d’avoir de métaphysique, ou de transmission de savoirs, de la multiplicité d’enseignement plus ou moins complexe… sommes-nous trompés sur leur compte ? Moi, je le ressens et l’écris.
Tu ne sais pas
Je ne sais pas
le savoir n’est pas
nous recommençons
et donc être la.
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