L’art

 

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Sur ses dires, ces volontés, j’arrête tout. Je ne veux + d’artiste. Je me retire de la danse macabre. Un grand orchestre joue pour eux je n’ai même + de tomates pourries à envoyer dans la leur bouche. Alors, je m’en vais et il pourrait écouter tranquille leur luxe, leurs règles qui tuent, à quatre temps. Vieux rythme, qui a protégé vos gueules de la honte, du remords et du sang. Maintenant, on voit le sang à travers vos masques. Vous violez vos enfants, intrépides, rois de la queue ; on a lâché les chiens mais les loups sont à vos trousses. La tomate cachait cette couleur indigne d’être des mélomanes. Sous sans Wagner, sous l’art, meurt des enfants de putes. Les enfants deviendront des putes. Je ne fermerai pas les yeux, et puisque vous légiférez le commerce pour et contre (d’où l’ambiguïté) l’agriculture de tomates fraîches, j’attends pour vous envoyer de belles tomates de chat chawarma dans la gueule. Le mouton se retourne et dit : « ne mangez que ces tomates, je me descendrai de l’amour insaisissable ».

 

 

 

 

« Comment faire d’une œuvre belle une sorte de compensation et de refuge contre une vie ratée ? Pour rêver il faut commencer par être heureux »

Bachelard

poétique de la rêverie

 

 

Si j’écris sur papier c’est pour ne pas mourir, les parties éparpillées, raturés de partout, ne sont pas tapés à l’ordinateur, sur des logiciels de milliardaire incontesté, ni dans les dès discothèques.

La solitude rend fou les solitaires, c’était dans leur gêne car les vrais solitaires ne demandent qu’à être des clowns.

La poésie est l’adage des fous solitaires qui les fait survivre tant qu’ils sont nostalgiques.

Mal écrire, c’est bien vivre

 

Le verbe est venu de Dieu fondateur de l’erreur tant et si bien qu’on lui a donné un nom

 

 

 

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Une impression que l’artificiel, l’argent a prit le pas sur l’art. Déjà qu’avec l’art, tous passait là-dedans. C’est toujours comme ça avec les artistes. Et on passe après c mais c’est comme ça.

Maintenant, et je le savais., Je l’avais dit, la vérité la vente, en plus aux puces, ou chez les antiquaires. J’ai vu c’est comme une drogue, un peu comme la cocaïne. Le résultat seul le résultat compte et ça déshumanise. C’est froid. Il faut sa dose. Je l’ai vu déjà. Il faut beaucoup de philosophie pour ne pas s’extraire de l’humanité, l’autre et surtout pour revenir vers elle, vers lui.

 

 

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